janvier 21, 2025
Kinshasa, RD Congo
Politique RD Congo

Est de la RDC : Les États-Unis imposent des sanctions à 6 individus liés au conflit

Le Bureau de contrôle des actifs étrangers (OFAC) relevant du département du Trésor américain a pris des mesures de sanction, le jeudi 24 août, à l’encontre de six individus accusés d’avoir « contribué à l’escalade la plus récente du conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ».

Parmi les personnalités sanctionnées, un grand nombre sont de nationalité rwandaise :

  • Apollinaire Hakizimana (Hakizimana), de nationalité rwandaise, est le commissaire à la défense des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
  • Le général de brigade Sebastian Uwimbabazi (Uwimbabazi), de nationalité rwandaise, est un dirigeant des FDLR en charge du renseignement.
  • Ruvugayimikore Protogene (Protogene), citoyen rwandais, dirige le groupe Maccabe, affilié aux FDLR, anciennement connu sous le nom de Commando de recherche et d’action en profondeur (CRAP).
  • Bernard Byamungu (Byamungu), de nationalité congolaise, est le commandant adjoint des opérations et du renseignement du M23.
  • Le colonel Salomon Tokolonga (Tokolonga), de nationalité congolaise, est à la tête du 3411ᵉ régiment des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
  • Le général de brigade Andrew Nyamvumba (Nyamvumba), de nationalité rwandaise, est le chef des opérations de la 3ᵉ division des Forces de défense du Rwanda (FRD). « Au début de 2022, la 3ᵉ division est entrée sur le territoire de la RDC et, en collaboration avec les combattants du M23, a lancé des attaques contre les positions et les camps des FARDC, causant des pertes en leur sein ».

Les avoirs des individus concernés sont gelés.

Selon le communiqué émis par le département du Trésor américain, « tous les avoirs et intérêts dans des biens appartenant aux personnes désignées ci-dessus, qui se trouvent aux États-Unis ou détenus par des ressortissants américains, sont gelés et doivent être signalés à l’OFAC. De plus, toutes les entités possédées, directement ou indirectement, en tout ou en partie, par au moins 50 % d’une ou plusieurs personnes sanctionnées, sont également bloquées ».

Il est important de noter que le but principal de ces sanctions n’est pas de punir, comme le souligne le document, mais d’encourager un changement positif de comportement.

Brian E. Nelson, sous-secrétaire au Trésor chargé du Terrorisme et du Renseignement financier, a déclaré : « Les États-Unis sont résolus à promouvoir une résolution pacifique de l’escalade du conflit dans l’est de la République démocratique du Congo. Le département du Trésor n’hésitera pas à demander des comptes aux individus qui commettent des violations des droits de l’homme et aggravent une situation humanitaire déjà dramatique ».

L’escalade actuelle du conflit a débuté en novembre 2021 lorsque le Mouvement du 23 mars (M23), soutenu par le Rwanda, a pris le contrôle de certaines parties de la province du Nord-Kivu en RDC. Cette occupation a engendré une réponse de l’armée congolaise (FARDC) ainsi que de plusieurs groupes armés non étatiques, dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), qui sont désormais soumises à des sanctions.

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