L’histoire de l’élimination du thimerosal, un conservateur à base de mercure, des vaccins aux États-Unis est un exemple marquant de la vigilance en matière de santé publique.
- 1999 : Un Appel à l’Action
En juillet 1999, les agences de santé publique américaines, en collaboration avec l’American Academy of Pediatrics et les fabricants de vaccins, ont pris une décision importante. Ils ont convenu de réduire ou d’éliminer le thimerosal des vaccins, non pas en raison de preuves de dangers, mais par mesure de précaution pour diminuer l’exposition globale au mercure. - 2001 : Une Révolution Vaccinale
D’ici 2001, cette initiative avait porté ses fruits. Le thimerosal avait été retiré ou réduit à des traces dans tous les vaccins recommandés pour les enfants de moins de 6 ans, à l’exception de certains vaccins contre la grippe. - 2003 : Mission Accomplie
Le processus a été finalisé en 2003, avec des fabricants proposant des formulations sans thimerosal ou contenant seulement des traces. Cette démarche a été saluée comme une avancée significative vers une vaccination plus sûre.
Il est crucial de noter que cette décision n’était pas motivée par des preuves d’effets nocifs du thimerosal, mais plutôt par le désir de réduire l’exposition au mercure provenant de toutes sources. De plus, malgré la suppression du thimerosal, les taux d’autisme ont continué à augmenter, contredisant ainsi l’hypothèse selon laquelle ce conservateur aurait pu jouer un rôle dans le développement de ce trouble.En somme, la saga du mercure dans les vaccins illustre l’engagement des autorités sanitaires à protéger la santé publique tout en maintenant la confiance dans la vaccination.
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